Le tango

 

Le tango est une danse sociale et un genre musical rioplatense (c'est-à-dire du Río de la Plata, principalement Buenos Aires enArgentine1) né à la fin du xixe siècle.

Comme forme rythmique, il désigne le plus souvent une mesure à deux ou quatre temps plutôt marqués, mais avec un vaste éventail de tempos et de styles rythmiques très différents selon les époques et les orchestres.

Le tango comme genre musical englobe quant à lui trois formes musicales rioplatense sur lesquelles se dansent traditionnellement les pas du tango : tangos, milongas et valses. Le bandonéon, intégré au sein des orchestres de tango, composés majoritairement d''instruments à cordes, est traditionnellement l''instrument phare du tango.

Le tango est une danse sociale et un genre musical rioplatense (c''est-à-dire du Río de la Plata, principalement Buenos Aires enArgentine1) né à la fin du xixe siècle.

Comme forme rythmique, il désigne le plus souvent une mesure à deux ou quatre temps plutôt marqués, mais avec un vaste éventail de tempos et de styles rythmiques très différents selon les époques et les orchestres.

Le tango comme genre musical englobe quant à lui trois formes musicales rioplatense sur lesquelles se dansent traditionnellement les pas du tango : tangos, milongas et valses. Le bandonéon, intégré au sein des orchestres de tango, composés majoritairement d''instruments à cordes, est traditionnellement l''instrument phare du tango.

Après la folie du tango en occident dans les années 1920, le tango originel s''est démodé fortement, mais il s''y est transformé et est devenu une danse importante parmi les danses de salon européennes.

Dans les années 1990, lors de la renaissance, en Europe et dans le monde, du tango originel du Rio de la Plata (mais qui, pendant le siècle, a beaucoup évolué, cf. styles historiques du tango), celui-ci fut qualifié par l''adjonction du qualificatif argentin, pour éviter la confusion et le distinguer du tango de salon, qui, en Europe, fut le plus connu et le plus pratiqué pendant soixante ans, jusque dans les années 1990.

En effet, le tango façon danse de salon est un enseignement constitué de figures types (corté, habanera : pas de marche avant-arrière, pas pivoté, promenade, carré, carré déboîté, renversés) qui se succèdent aux pas à la rythmique prédéfinie (Lent et Vite), où les bustes restent relativement fixes, plutôt pratiquée lors de bals dits rétro, parmi les autres danses de salon. Le tango du Rio de la Plata, quant à lui, est une danse d''improvisation, où aucun pas et aucune séquence ne se répète fondamentalement (les pas de danses se multiplient plus qu''ils ne s''additionnent), que chaque danseur réinvente, dont la géométrie fondamentale de déplacement est le tour, et où les bustes sont plus souples et parfois mobiles.

Même si les danseurs « tango de salon » peuvent aussi tronquer et modifier à souhait leurs figures, et qu''ils peuvent aussi le danser de manière plus ou moins improvisée, l''enseignement des deux danses reste fondamentalement différent.

À partir des années 2000, avec le développement et le succès mondial du tango « argentin » , le qualificatif argentin fut de moins en moins employé dans ce milieu, la confusion étant devenue moins probable avec le tango de salon, mais aussi par respect pour les Uruguayens : en effet, ils ne dansent pas moins le tango que les Argentins, et cette musique fait tout autant partie de leur culture que de celle de leurs voisins argentins. Et, même si la ville de Montevideo est aujourd''hui huit fois moins grande que Buenos Aires (au moment de la genèse du tango, à la fin du xixe siècle, l''écart entre les deux villes n''était pas si important), beaucoup de musiciens importants du tango sont uruguayens, par exemple :

  • La Cumparsita, le tango le plus célèbre et le plus interprété (plus de 1500 interprétations enregistrées) est uruguayen.
  • Francisco Canaro, le chef d''orchestre le plus prolifique du tango (le plus enregistré, et probablement de tout genres confondus dans le monde), était uruguayen.

Aujourd''hui, dans le monde, quand on parle du « tango », sans qualificatif, il s''agit le plus souvent du tango rioplatense (de Rio de la Plata). Ce qualificatif rioplatense n''est que parfois utilisé. On ne met, le plus souvent, plus aucun qualificatif : pour parler du tango du Rio de la Plata, on dit le « tango ». Sinon, pour parler du tango associé aux danses de salon, on dit généralement « tango de salon ». (...à ne pas confondre avec le style tango salon, un style des années 1940 du Rio de la Plata.)

 

Néanmoins, le « tango » dans l''imaginaire collectif européen est encore souvent associé - en totale opposition avec ses origines27, à une danse rétro, de salon, voire de cabaret, c''est-à-dire à un type d''énergie de danse très tonique et parfois sec, que les amateurs de tango rioplatense trouvent même parfois guindé ou raide, et qu''ils n''aiment pas beaucoup, car donnant aux gens une fausse image de leur danse, en totale opposition avec ce qu''elle est : le tango rioplatense a toujours été, dans les bals, une danse très fluide, souple, à terre et improvisée